Il faut changer nos perceptions quant aux impacts des micro-agressions et de la violence au travail. Si vous travaillez en centre jeunesse, en CRDI ou en CHSLD , vous êtes plus à risque de subir des micro-agressions. Ces dernières ne sont pas des accidents de travail requérant une absence du travail mais des incidents ayant des répercussions physiques et psychologiques réelles, parfois handicapantes. Elles doivent être déclarées et analysées pour nous permettre d’identifier les risques et de trouver les solutions appropriées pour éviter l’apparition de lésions professionnelles.
DES MYTHES À ABATTRE
Trop souvent banalisées par les employeurs, et parfois même par les personnes salariées, les micro-agressions nécessitent qu’on évalue leur impact sur la santé : épuisement professionnel, fatigue, etc. Elles finissent aussi par avoir un impact sur la qualité de vie au travail : fatigue de compassion, perte d’empathie, baisse de productivité, présentéisme, détérioration du climat de travail, etc. Certain·e·s travailleur·euse·s diront que la violence fait partie des tâches et que demander de l’aide est un signe de faiblesse ou de vulnérabilité personnelle. C’est faux. Les micro-agressions et la violence ne sont dans la description de tâches d’aucun titre d’emploi de l’APTS.
LES DIFFÉRENTS IMPACTS DES MICRO-AGRESSIONS SUR LA SANTÉ
Bon nombre de personnes salariées du réseau de la santé et des services sociaux se trouvent dans des situations où leurs interventions les exposent aux réactions de frustration, au trop-plein d’anxiété ou à l’exaspération des usager·ère·s qu’elles desservent. De par l’usure psychologique et physique qu’elles occasionnent à moyen et long terme, ces manifestations peuvent menacer la santé et la sécurité des travailleur·euse·s.
LA FRÉQUENCE ET L’INTENSITÉ DES MICRO-AGRESSIONS ONT UN IMPACT
Déclarons les micro-agressions
Exemples de situations vécues
Tous ces exemples de situations vécues par des membres de l’APTS. Pour plusieurs personnes salariées ces incidents surviennent quotidiennement.
Comment se protéger
DANS QUELLES CIRCONSTANCES DOIT-ON FAIRE UNE DÉCLARATION?
Alors que plusieurs travailleur·euse·s considèrent que la violence fait partie de leur travail au point de la banaliser, il faut souligner que toute forme de violence, incluant les micro-agressions, doit être déclarée à l’employeur. En effet, s’il n’y a pas de déclaration d’incident ni le comité paritaire en SST, ni le gestionnaire, ni l’employeur ne pourront agir sur l’origine du problème. C’est là un premier geste à poser pour éliminer à la source les causes des micro-agressions au travail. La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) encourage d’ailleurs fortement les travailleur·euse·s à «participer à l’identification et à l’élimination des risques d’accidents du travail». En effet, une réévaluation de l’organisation du travail et l’analyse des causes des micro-agressions peuvent, entre autres, permettre d’enrayer les problèmes de violence au travail. Tout événement indésirable qui a nui ou qui aurait pu nuire à la santé ou à la sécurité dans l’exercice de notre travail et tout incident violent dont on peut être victime ou témoin, même s’ils n’entraînent pas d’absence au travail, doivent être déclarés au moyen d’un formulaire approprié.
DANS QUELLES CIRCONSTANCES DOIT-ON FAIRE UNE DÉCLARATION?
Alors que plusieurs travailleur·euse·s considèrent que la violence fait partie de leur travail au point de la banaliser, il faut souligner que toute forme de violence, incluant les micro-agressions, doit être déclarée à l’employeur. En effet, s’il n’y a pas de déclaration d’incident ni le comité paritaire en SST, ni le gestionnaire, ni l’employeur ne pourront agir sur l’origine du problème. C’est là un premier geste à poser pour éliminer à la source les causes des micro-agressions au travail. La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) encourage d’ailleurs fortement les travailleur·euse·s à «participer à l’identification et à l’élimination des risques d’accidents du travail». En effet, une réévaluation de l’organisation du travail et l’analyse des causes des micro-agressions peuvent, entre autres, permettre d’enrayer les problèmes de violence au travail. Tout événement indésirable qui a nui ou qui aurait pu nuire à la santé ou à la sécurité dans l’exercice de notre travail et tout incident violent dont on peut être victime ou témoin, même s’ils n’entraînent pas d’absence au travail, doivent être déclarés au moyen d’un formulaire approprié.
La déclaration se fait par le biais d’un formulaire. Si l’employeur n’en met pas à la disposition des personnes salariées, nous vous proposons le modèle suivant, basé sur un outil de l’ASSTSAS. Pour mieux vous assister dans vos démarches, nous vous invitons à communiquer avec votre équipe syndicale locale.