Décision rendue sur l’évaluation du titre d’emploi de sexologue clinicien·ne
26 mai 2025
Une décision rendue récemment par l’arbitre François Bastien vient clore le processus d’évaluation du titre d’emploi de sexologue clinicien·ne, amorcé dans le cadre des travaux du Comité national des emplois (CNE). Cette décision fait suite à un litige portant sur trois sous-facteurs d’évaluation, soit le raisonnement, les efforts physiques et les conditions psychologiques.
Rappelons que le titre d’emploi de sexologue clinicien·ne a été créé par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) en 2013, avec un rangement temporaire fixé à 23. Comme tous les nouveaux titres d’emploi, il a été évalué selon les 17 sous-facteurs reconnus dans le cadre du CNE, lesquels sont utilisés pour déterminer les échelles salariales dans l’ensemble du réseau de la santé, des services sociaux et de l’éducation, tout en assurant le maintien de l’équité salariale.
À la fin de l’année 2022, le CNE était parvenu à une entente sur la majorité des sous-facteurs, mais un différend subsistait concernant trois d’entre eux. Ces points ont donc été soumis à l’arbitrage.
Faits saillants de la décision arbitrale :
- L’arbitre donne raison à la partie syndicale sur le sous-facteur 2, raisonnement, dont la pondération est importante. Cette reconnaissance situe désormais les sexologues clinicien·ne·s au même niveau que les psychologues pour cet aspect déterminant de leur travail.
- L’évaluation du sous-facteur 5, efforts physiques, est rehaussée par l’arbitre, sans complètement adhérer à l’évaluation syndicale.
- Toutetois l’arbitre retient l’argumentaire patronal pour le sous-facteur 15, conditions psychologiques.
Cette décision arbitrale, bien qu’elle n’ait pas entraîné de changement dans le rangement salarial, confirme une amélioration notable de l’évaluation initiale proposée par la partie patronale. Les représentations syndicales ont donc permis de faire valoir avec succès les réalités et les exigences du travail des sexologues clinicien·ne·s.