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5e anniversaire de la démarche OPTILAB | Pas de labos, pas d’hôpitaux

01 avril 2022

Image 5e anniversaire de la démarche OPTILAB | Pas de labos, pas d’hôpitaux

Montréal – L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a manifesté ce midi devant le Centre de recherche du CHUM pour commémorer la 5e année de centralisation des laboratoires médicaux du Québec. Réuni·e·s sous le thème Pas de labos, pas d’hôpitaux, les manifestant·e·s voulaient dénoncer les effets pervers de la démarche OPTILAB, implantée en 2017 pour centraliser la gestion des laboratoires.

Dans l’ensemble du réseau de la santé, les diagnostics établis reposent à 85 % sur les résultats des analyses de laboratoire. « Les laboratoires sont notamment au cœur du fonctionnement de notre système hospitalier. Malheureusement, la démarche OPTILAB a intensifié la pénurie de diplômé·e·s en technologie d’analyses biomédicales ainsi que leur surcharge de travail. Le résultat, c’est qu’on affaiblit l’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux avec cette tentative illogique de centralisation », déplore Sandra Etienne, 4e vice-présidente de l’APTS.

Rappelons qu’en 2021, le ministre Christian Dubé avait souligné que le caractère décentralisé de ses laboratoires de biologie médicale avantageait le Québec dans sa lutte contre la COVID-19. Pourtant, la démarche de centralisation OPTILAB - directement inspirée de l’exemple ontarien - obtient toujours l’appui du ministre.

Pour l’organisation syndicale, qui représente plus de 5 400 membres œuvrant dans les laboratoires publics de toutes les régions du Québec, les solutions sont connues depuis longtemps. Pour être en mesure de maintenir des services de qualité dans les laboratoires publics, l’APTS propose que le gouvernement :

  • s’engage à cesser immédiatement le recours au temps supplémentaire obligatoire (TSO),
  • mette rapidement en place des incitatifs financiers pour favoriser l’attraction et la rétention des diplômé·e·s en technologie d’analyses biomédicales,
  • amorce une décentralisation de la gestion des laboratoires,
  • procède à l’établissement du portrait actuel de la main-d’œuvre diplômée en technologie d’analyses biomédicales dans les laboratoires et en divulgue rapidement les résultats dans le cadre d’une rencontre avec l’APTS.

« Le gouvernement Legault avait l’occasion de s’engager dans cette direction lors du dévoilement de son Plan santé. Mais, encore une fois, ce gouvernement continue de nous ignorer et annonce qu’il veut miser encore plus sur le privé. Pourtant, les laboratoires publics sont névralgiques pour le bon fonctionnement de nos hôpitaux et, plus largement, pour notre réseau de la santé et des services sociaux », s’inquiète Sandra Etienne.

À propos de l’APTS

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) regroupe et représente quelque 65 000 membres qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau. Nos gens offrent une multitude de services en matière de diagnostic, de réadaptation, de nutrition, d’intervention psychosociale et de soutien clinique et de prévention, autant de services qui s’adressent à l’ensemble de la population.

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