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COVID-19 | Les membres de l’APTS manifestent à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé pour un traitement juste et équitable

16 juin 2020

Image COVID-19 | Les membres de l’APTS manifestent à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé pour un traitement juste et équitable

Laval – Les membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) manifestent aujourd’hui devant l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé pour dénoncer le traitement injuste qui leur est imposé par le gouvernement Legault depuis le début de la crise de la COVID-19.

«En refusant d’accorder les primes de risque à nos membres, en les privant de celles offertes au personnel en centre hospitalier et en voulant réduire les vacances, le gouvernement discrédite l’implication vitale des travailleuses et travailleurs alors que ces personnes sont sur la ligne de front de l’offensive contre la COVID-19 depuis maintenant plus de trois mois! Il faut prendre soin du personnel essentiel et reconnaître l’importance de celles et ceux qui s’essoufflent dans l’ombre» revendique Natacha Pelchat, représentante nationale de l’APTS à Laval.

L’APTS déplore que les travailleuses et travailleurs envoyé·e·s en renfort dans d’autres services n’aient aucune indication concernant le moment où ils et elles pourront reprendre leurs activités professionnelles habituelles. Ces personnes sont épuisées par les efforts soutenus des derniers mois et peinent à concilier famille et travail. Cela affecte gravement leur santé mentale pendant que l’on continue d’exiger d’elles d’offrir des services essentiels.

Exclusion de certain·e·s professionnel·le·s et technicien·ne·s des primes de risque

Les membres de l’APTS manifestent contre la discrimination dans l’octroi des primes de risque allant jusqu’à 8% pour les salarié·e·s travaillant auprès de personnes atteintes de la COVID-19. Il est inacceptable que le travail fait par des technologues en imagerie médicale, nutritionnistes, physiothérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes ou travailleuses sociales, par exemple, ne soit pas reconnu au même titre que celui d’une infirmière ou d’un·e préposé·e qui est sur le même étage, au même moment et en contact avec les mêmes patient·e·s.

«Comment le gouvernement justifie-t-il une telle discrimination? Notre demande est simple: à risque égal, reconnaissance égale. Il est essentiel de respecter nos membres si l’on veut poursuivre la lutte contre l’épidémie. C’est loin d’être terminé», fait valoir la porte-parole syndicale.

Des vacances nécessaires

L’APTS presse également le CISSS de Laval de rassurer le personnel professionnel et technique en confirmant officiellement l’octroi du calendrier de vacances comme prévu par les conventions collectives. En En effet, si plusieurs membres de l’APTS ont été réassigné·e·s à des tâches hors de leur champ d’expertise pour prêter main-forte dans des secteurs critiques, ceux et celles qui sont resté·e·s à leur poste d’origine gardent le fort et doivent assumer la charge de leurs collègues, en plus de la leur, auprès de personnes vulnérables. «Les vacances ne sont pas un luxe, mais un répit nécessaire avant de retourner au front pour endiguer l’épidémie», conclut Natacha Pelchat.

À propos de l’APTS
 
L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) regroupe et représente quelque 56 000 membres qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau, dont près de 2 500 au CISSS de Laval. Nos gens offrent une multitude de services en matière de diagnostic, de réadaptation, de nutrition, d’intervention psychosociale et de soutien clinique et de prévention, autant de services qui s’adressent à l’ensemble de la population.

 

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