Au cœur des activités d'analyses biomédicales, le personnel des laboratoires du réseau offre des services vitaux à la population. Toutefois, le gouvernement ne reconnaît pas à sa juste valeur le travail des technologistes médicales, techniciennes de laboratoire, cytologistes, spécialistes en sciences biologiques et physiques sanitaires, spécialistes cliniques en biologie médicale et techniciennes en cytogénétique clinique. Rappelons qu’en 2021, le ministre Christian Dubé avait souligné que le caractère décentralisé de ses laboratoires de biologie médicale avantageait le Québec dans sa lutte contre la COVID-19. Pourtant, la démarche de centralisation OPTILAB — directement inspirée de l’exemple ontarien — obtient toujours l’appui du ministre.
Le 1er avril 2022 marque le 5e anniversaire de l'implantation d'OPTILAB, réforme visant à centraliser la gestion des laboratoires. Pour les 5 400 salarié·e·s oeuvrant dans cette sphère un constat s'impose.
La démarche OPTILAB :
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intensifie la pénurie de main-d'oeuvre
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dévalorise la profession
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brime l'expertise du personnel
Pour être en mesure de maintenir des services de qualité dans les laboratoires publics, l’APTS propose que le gouvernement:
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s’engage à cesser immédiatement le temps supplémentaire obligatoire (TSO),
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mette rapidement en place des incitatifs financiers pour favoriser l’attraction et la rétention des diplômé·e·s en technologie d’analyses biomédicales,
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amorce une décentralisation de la gestion des laboratoires,
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procède à l’établissement du portrait actuel de la main-d’œuvre diplômée en technologie d’analyses biomédicales des laboratoires et en divulgue rapidement les résultats dans le cadre d’une rencontre avec l’APTS.
Hommage au personnel de laboratoire
Manif Pas de labos pas d'hôpitaux