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L'APTS Bas Saint-Laurent au front pour la journée internationale des travailleuses et des travailleurs

1 mai 2024

L'APTS Bas Saint-Laurent au front pour la journée internationale des travailleuses et des travailleurs - APTS

 

Rimouski – Le mercredi 1er mai 2024– Le 1er mai marque la journée internationale des travailleurs et des travailleuses depuis plus de 100 ans.  Cent ans de lutte pour favoriser l’amélioration des conditions de travail, de la sécurité et du respect envers les travailleurs et les travailleuses. Vingt ans après sa création, l’APTS du Bas Saint-Laurent est fière de prendre part activement à cet important mouvement. 

Cette année encore, nous devons redoubler d’efforts pour faire valoir et reconnaître l’importance du travail des professionnel.le.s et technicien.ne.s du réseau de la santé et des services sociaux. À peine sortis d’une mobilisation historique ayant permis la conclusion d’une importante entente avec le gouvernement, le mouvement syndical se fait aujourd’hui blâmer pour le déficit de l’État québécois : « Plutôt que de jeter le blâme sur les travailleuses et les travailleurs des services publics, le gouvernement aurait tout avantage à regarder dans sa propre cour. Les baisses d’impôt, les chèques-cadeaux et la mauvaise gestion des deniers publics par le gouvernement de la CAQ est à la base de la situation financière actuelle de l’État québécois. Le gouvernement Legault nous parle aujourd’hui comme s’il n’avait pas lui-même signé ces propres ententes. Cela ne fait que confirmer la pertinence de continuer à s’organiser à chaque 1er mai pour faire valoir notre cause » - mentionne Johannie Blais, présidente du syndicat APTS Bas Saint-Laurent. 

En pleine crise multiple – crise de l’inflation, crise environnementale, crise du logement – le gouvernement s’en prend directement à la classe des travailleurs et des travailleuses et en particulier aux personnes les plus précaires. Plus que jamais, ce sont les personnes au bas de l’échelle qu’on contraint à vivre la misère et à qui on refuse, plus que jamais en 40 ans, des opportunités d’ascension sociale : « Il n’est pas normal de travailler à temps plein et d’être condamné à rester dans la pauvreté au Québec en 2024. C’est en luttant ensemble pour l’amélioration de nos conditions de travail que nous pourrons défendre des services publics accessibles, gratuits et de qualité. Notre engagement est orienté vers le bien commun, ce qu’on peut de plus en plus difficilement dire du travail du gouvernement québécois », de rajouter Mme. Blais. 

L'article de Radio-Canada est accessible au lien suivant: Des syndicats déplorent un contexte économique difficile pour les travailleurs | Radio-Canada