Investissements à l’Institut Douglas: tout dans le béton, rien pour le personnel

28 janvier 2020

Investissements à l’Institut Douglas: tout dans le béton, rien pour le personnel - APTS

Montréal – Bien qu’elle accueille favorablement les investissements annoncés par la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, pour rénover l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, l’APTS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal déplore qu’aucun investissement n’ait encore été annoncé pour assurer la sécurité, tant physique que psychologique, du personnel professionnel et technique qui y travaille dans des conditions déplorables.

«Il est certes nécessaire de rénover des installations vétustes, mais on n’a jamais vu un mur procurer des services de santé et des services sociaux. La ministre McCann s’est engagée publiquement “à prendre davantage soin de tous ceux et celles qui œuvrent au quotidien au sein de nos établissements, notamment en mettant en place des conditions propices à leur mieux-être”. Il est plus que temps qu’elle passe de la parole aux actes», a déclaré Josée Asselin, représentante nationale de l’APTS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

La situation est critique. Les montants versés en assurance-salaire et les heures d’absence pour cause de maladie ont explosé. D’ailleurs, huit ordres professionnels ont tiré la sonnette d’alarme sur les conditions de travail de leurs membres dans le réseau de la santé et des services sociaux. L’APTS représente ces dernier·ère·s sur le plan syndical.

«Le gouvernement a les moyens d’améliorer les conditions de travail dans le réseau de la santé et des services sociaux et madame McCann doit s’assurer que les investissements nécessaires pour assurer la sécurité du personnel soient au rendez-vous. Le message de nos membres est on ne peut plus clair : travailler à se rendre malade, c’est terminé!», a conclu Josée Asselin.



À propos de l’APTS
L’Alliance du personnel professionnel et technique du réseau de la santé et des services sociaux (l’APTS) regroupe et représente quelque 55 000 membres qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau. Nos gens offrent une multitude de services en matière de diagnostic, de réadaptation, de nutrition, d’intervention psychosociale et de soutien clinique et de prévention, autant de services qui s’adressent à l’ensemble de la population.