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Gaspé – L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) s’inquiète des conséquences du recours incontrôlé à la main-d’œuvre indépendante. En raison de l’ampleur du déficit prévu, la Loi sur l’équilibre budgétaire prévoit que le CISSS et le ministère de la Santé et des Services sociaux devront s’entendre sur un plan de redressement. À moins d’un financement additionnel particulier, le CISSS devra procéder à des compressions budgétaires.

« Si rien n’est fait, la population de la Gaspésie recevra moins de soins et de services. Le recours à la main-d’œuvre indépendante est un cercle vicieux qui doit être brisé le plus rapidement possible », avertit Jenny Tardif, représentante nationale de l’APTS en Gaspésie.

À court terme, le gouvernement peut garantir que le niveau de financement pour la région de la Gaspésie sera augmenté afin de maintenir la capacité du CISSS à offrir des soins et des services à la hauteur des besoins de la population.

« Le gouvernement doit améliorer les conditions de travail dans le secteur public afin de mettre fin à la pénurie de main-d’œuvre qui y sévit. Miser sur l’attraction et la rétention du personnel dans le secteur public est un choix gagnant pour tout le monde. La convention collective des salarié·e·s du CISSS arrivera à échéance dans deux mois, c’est le temps d’agir », plaide la représentante nationale.

Dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public le Front commun - dont fait partie l’APTS - souhaite que le gouvernement revalorise les emplois du secteur public en instaurant un mécanisme permanent de protection contre l’inflation, en visant un rattrapage salarial général et en implantant une prime salariale sur tout le territoire de la Gaspésie afin d’endiguer les problèmes d’attraction et de rétention du personnel.

À propos de l’APTS

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) regroupe et représente plus de 65 000 membres qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau, dont près de 1 000 en Gaspésie. Nos gens offrent une multitude de services en matière de diagnostic, de réadaptation, de nutrition, d’intervention psychosociale et de soutien clinique et de prévention, autant de services qui s’adressent à l’ensemble de la population.